Filières féminines des échecs qui se succèdent,
L’exemple navrant des EJE diplômées et toujours APS à la Ville de Paris !
Aujourd’hui la collectivité dans le cadre de l’amélioration des déroulement de carrière permet à ces agents d’obtenir le diplôme d’EJE.
Le dispositif est le suivant :
Après avoir réussi les tests de sélection pour l'accès à la préparation au concours d'entrée en école d'EJE (organisés par le bureau de la formation de la DRH), les lauréats suivent une préparation en salle au concours d'entrée dans les écoles d’EJE, une fois le concours réussi, l'agent bénéficie alors d'une affectation sur un poste d'élève EJE (avec une prise en charge des frais d'inscription en école et de scolarité et maintien du traitement de base et de certaines primes). L’agent s’engage en contrepartie à travailler 5 ans dans l'administration parisienne à l’issu de sa formation.
Ce dispositif suppose qu’une fois leur diplôme d’EJE en poche, les agents doivent se présenter au concours sur titre d’EJE et demeurer dans la collectivité 5 ans au minimum , afin que celle-ci « récupère » son investissement.
Où se cache la cohérence ? La Municipalité devrait faciliter leur retour en tant qu’EJE (catégorie B) , or dans de nombreux cas les agents sont recalées à l’oral du concours sur titre et ce souvent plusieurs fois de suite. Pire encore une agent titulaire du diplôme d’EJE s’est fait rejeter son dossier de candidature sous prétexte d’un trop grand nombre de candidats. En attendant elles réintègrent leur poste de catégorie C et ce parfois pendant plusieurs années au mépris des risques psychos sociaux d’une telle situation.
Qui doit-on accuser ? Les membres du jury qui se disent souverains, la DFPE qui semble s’accommoder de la situation, ou bien la Municipalité qui en cette période de restriction budgétaire, investit à perte en subventionnant les agents pendant 3 années d’études, en ne se préoccupant pas ni du retour sur investissement, ni de la perte des compétences acquises.
Combien de temps encore va-t-on se moquer des corps féminins ? La CFDT est très critique et réclame que chacun prenne ses responsabilités, afin de tout mettre en œuvre pour que les APS titulaire du diplôme d’EJE, puissent accéder à ce grade dès leur sortie de l’école.
La pandémie nous guette-t-elle ? D’autres agents diplômés des filières féminines à la Mairie de Paris sont aujourd’hui contaminés par cette épidémie, à l’exemple des ASE et des Infirmières Puéricultrices.
Dès lors, pourquoi proposer à des agents de la Ville et du département de Paris l'accès à la préparation au concours d'entrée en école d'EJE pour finalement laisser entendre que trop de candidats s’y présentent ou que les diplômés pré sélectionnés n’ont pas le niveau requis pour l’exercice de ce métier ?
Pourquoi le bureau de la formation ne dispense-t-il pas un module de préparation à l’oral ? Pour la CFDT il ne s’agit pas de baisser le niveau des concours sur titre, mais bien de préparer les agents de la Ville et du département aux oraux.
Les concours sur titre seraient-ils le privilège de candidat hors Ville de Paris.
La CFDT s’interroge le bienfondé de ces pratiques.