Avenir des personnels de la DVD
La Cfdt dénonce la surcharge de travail en Section Territoriale de Voirie;
La Cfdt dénonce la pression exercée par la hiérarchie;
La Cfdt dénonce le déploiement de logiciels inadaptés (GO, SIMA, ALIZE, …) au fonctionnement et aux besoins des agents lors de la réalisation de leurs tâches;
La Cfdt dénonce le recours massif aux « contrats aidés».
La Cfdt dénonce la surcharge de travail en Section Territoriale de Voirie (STV) qui entraîne du stress, de la fatigue et du surmenage : exemples parmi d’autres, des Chargés de secteur gèrent parfois 2 à 3 secteurs (1 secteur est déjà bien suffisant) et des Techniciens projets occupent plusieurs postes à la fois. Cette surcharge de travail est soit imposée ou soit acceptée en échange d’une compensation financière, elle permet de palier aux vacances de poste qui sont dues à des départs à la retraite non remplacés ou aux absences provisoires ou de longue durée (détachement, congés).
La Cfdt dénonce la pression exercée par la hiérarchie (exprimée parfois par de l’agressivité ou de la non reconnaissance) et liée à l’urgence et au rendement induit par un classement entre les STV : pour garder le rythme imposé (certains chefs de sections et adjoints n’hésitent pas à envoyer des mails à leurs subordonnées la nuit, le samedi voire le dimanche !). Certains agents se retrouvent à travailler tard le soir au bureau ou chez eux et même le week-end !!!
La Cfdt dénonce le déploiement de logiciels inadaptés (GO, SIMA, ALIZE, …) au fonctionnement et aux besoins des agents lors de la réalisation de leurs tâches et générateur de :
- Troubles sur les agents : stress, énervement, fatigue ;
- Dysfonctionnements : retards de paiement, de commandes, etc.
De plus, le parc et le réseau informatique semblent inadaptés aux nouvelles exigences et aggravent les dysfonctionnements.
La Cfdt dénonce le recours massif aux « contrats aidés» (en brigade et en comptabilité dans les sections territoriales, …) dans un contexte de diminution constante des effectifs budgétaires.
La finalité d’un « contrat aidé » est de faciliter le retour à l’emploi de personnes au chômage et non de combler les vacances de postes de l’Administration et d’assurer une formation utile pour retrouver un travail. Un « contrat aidé » ce n’est pas une force de travail supplémentaire… mal formée et à faible coût en plus !
La Cfdt revendique des conditions de travail décentes :
- des effectifs en adéquation avec les tâches confiées aux agents et les objectifs des services,
- des outils informatiques adaptés aux procédures et aux matériels,
- l’emploi des « contrats aidés » dans les conditions définies par la loi (non remplacement des titulaires et formation).