AU CASVP, DES MOTS POUR CACHER LES MAUX !
Au CASVP, dans les services de gestion, dans les EHPAD, dans les services sociaux, et partout ailleurs, rien ne va plus ! Les agents sont automatisés, pressurisés, leur cœur de métier est attaqué, leur outil de travail est transformé, sans consultation, ou par simple approbation ! La réduction des effectifs se poursuit d’année en année mais tout va bien madame la Marquise !
Au CASVP, comment rétablir la confiance des agents envers leur Direction ? Qui gouverne le bateau ? Comment faire vivre la motivation des agents qui agissent auprès des Parisiens et Parisiennes, si les réformes se poursuivent, sans permettre aux agents d’en comprendre les enjeux, les perspectives, sans leur accorder le respect minimum attendu par chacun, à savoir une vraie reconnaissance, une vraie implication constructive ?
Au CASVP, le volontariat loué par la Direction pour le plan hivernal est une forme d’esclavage moderne (rémunérés à 8 - 9€/h pour un travail de nuit et la largesse d'1/2 récupération (9h-13h) avant de reprendre le travail). Est-il un avant-goût de l'action publique de demain ?
Pour la CFDT, le sens de l'engagement des agents ne doit pas se faire sans une rémunération intégrant la reconnaissance de la pénibilité du travail fourni.
Au CASVP l’agent est devenu un indicateur, une variable, une ressource - comme une autre (matériel, locaux, etc…) - à exploiter jusqu'à l'usure, une nouvelle stratégie organisationnelle, fonctionnelle, de management !
Au CASVP, la langue de bois est une vertu ! La modernisation du service public, un slogan, un mantra aliénant ! Et la reconnaissance des agents, du vent ! Ou alors…"parole, parole….."
La CFDT revendique pour les agents:
- une communication claire des enjeux stratégiques du CASVP,
- une politique de mobilité volontaire, une politique de passerelle entre métiers pour faciliter la reconversion professionnelle,
- une politique concrète de bien être au travail et de reconnaissance !
L’heure n’est plus à la résignation,
ensemble avec la CFDT, nous allons nous battre !