L’information Préoccupante (IP) du Service Social Scolaire
MAI 2017
L’information Préoccupante (IP) du Service Social Scolaire
Rapport d’évaluation
Nom : Bureau du Service Social Scolaire (BSSS)
Date et lieu de naissance : Vers 1945 Paris
Responsable du service (données d’état civil)
PERE : Nom : DASES Date de Naissance : Inconnu
Lieu de Naissance : Paris
Adresse : 94-96 quai de la Râpée 75012 Paris
MERE : Nom : S/D de la Santé, Bureau du service social scolaire
ENFANT(S) DE LA FAMILLE dont les enfants concernés
Par l’information préoccupante : Agents du Service social scolaire
Lieu de scolarisation ou assimilé : Tout Paris
Service(s) destinataire(s) : à tous les agents de la DASES et à l’Administration
Rappel des éléments d’inquiétude :
Repérés sur le terrain
Les éléments de préoccupation ayant déclenché l’information préoccupante peuvent se résumer ainsi :
- Épuisement des personnels
- Désorganisation du service
- Paupérisation des conditions de fonctionnement
- Sentiment d’incompréhension devant une réorganisation dénuée de sens
Contexte de vie de la famille de(s) l’enfant(s) concerné(s)
- Insalubrité de certains bureaux médico-sociaux
- Précarisation en dessous du seuil de pauvreté
- Risque psycho-sociaux aggravés : « troubles musculo-squelettiques, chutes, fragilisation physique et psychique, burnout, déplacements incessants avec morcèlement »
- Budget : indigent, voir inexistant
- Budget formation : 0 euro
- Problèmes d’incompréhension entre le terrain et le service, absence totale de dialogue
- Matériel indigent voire inexistant
- Locaux : cf risque psycho-sociaux
Description et analyse de la situation
Le Service social scolaire existe depuis 1945.
Depuis quelques années, nous sommes interpellés et inquiets de l’amaigrissement et de l’aggravation de l’état de santé de ce service, sur le plan physique et psychique.
Une infantilisation constante, une perte de repères professionnels, un manque de dialogue, provoquent un fort sentiment d’insécurité ainsi qu’un malaise constant, lié à des restructurations et suppressions de postes permanentes depuis quelques années.
Par ailleurs, on constate un accroissement des tâches, notamment sur écran, alors que les moyens matériels et humains diminuent chaque année.
Inexplicablement, des imprimantes sont saisies et disparaissent mystérieusement.
Les critères shadockiens de la réorganisation des secteurs ont crée pour beaucoup un éparpillement des lieux de travail entrainant un éparpillement physique et psychique qui ont pour conséquence des problèmes de concentration, de chutes, de troubles musculo-squelettique, une désorganisation quotidienne et désorientation : il faudrait songer à équiper ce service de boussoles.
Des orientations sont faites vers la médecine préventive et la cellule de souffrance au travail. Malgré les différentes alertes, la souffrance s’accroit au fil du temps.
Travail engagé
Un comité de suivi du projet de service social scolaire et un groupe de travail sur le « référentiel » semble être engagé. Cependant les difficultés de dialogue, de concertation et de transparence persistent et s’aggravent entre les partenaires.
Information des parents :
Compte-tenu de la gravité des faits, il a été jugé préférable de ne pas informer les parents, Mr DASES et Mme s/s Direction de la santé de cette IP.
Conclusion du service
Au vu des difficultés et des éléments d’inquiétudes évoqués, nous sollicitons une mesure de tutelle financière ainsi qu’une mesure de protection en faveur du service social scolaire.
A titre indicatif, exemple de signaux d’alerte
Plusieurs signes chez l’enfant et le jeune peuvent susciter l’inquiétude des professionnels. Un signe est un signe d’alarme. C’est l’aspect répétitif et cumulatif des signes qui caractérise la situation de risque de danger ou le danger.
NB : Les termes médicaux sont réservés aux médecins qui ont posé un diagnostic.
Les informations transmises ne sont pas couvertes par le secret professionnel : elles sont strictement confidentielles flagrantes, et à l’attention non exclusive du destinataire visé.
En cas d’erreur d’exactitude de transmission, merci de ne pas détruire le document et de nous en informer au 01 49 96 68 18 ou 01 49 96 68 19.